Total célèbre ses 80 ans au Qatar

02/05/2016

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Le Groupe fête cette semaine ses 80 ans au Qatar. Un pays jeune, en forte croissance, et qui possède les troisièmes réserves de gaz au monde après la Russie et l’Iran. A l’occasion de cet anniversaire, Guillaume Chalmin, représentant Groupe sur place, donne un coup de projecteur sur notre histoire, nos activités, et nos perspectives dans le pays.

 

Portait de Guillaume Chalmin
Guillaume Chalmin, représentant Groupe au Qatar et directeur général de Total E&P Qatar

 

Total célèbre ses 80 ans de présence au Qatar. Pouvez-vous revenir sur notre histoire dans ce pays ?

Guillaume Chalmin / Nous entrons au Qatar en 1936 lorsque l’Iraq Petroleum Company, dont Total est actionnaire, obtient une concession onshore où sera découvert le premier champ pétrolier du pays (Dukhan). Notre aventure se poursuit dans la pétrochimie avec la création de Qapco en 1974. Puis 10 ans plus tard dans le GNL avec le lancement de Qatargas qui marque le début d’une aventure passionnante. En 2007, nous franchissons une autre étape importante avec le démarrage de Dolphin, premier projet de « gas pipe » au sein des pays du Golfe (en l’occurrence le Qatar, les Emirats et l’Oman). Notre histoire est aussi jalonnée d’autres succès, comme la découverte du champ d’Al Khalij en 1991 ou le démarrage de la raffinerie de condensats de Ras Laffan en 2009... Cette longévité, unique parmi les IOC, est bien entendu une grande fierté. Elle illustre parfaitement la fidélité dont le Groupe est capable vis-à-vis de ses pays hôtes.

Pourquoi le Qatar est-il un pays stratégique pour le Groupe ?

G. C. / Avant tout parce que ses ressources gazières sont considérables. C’est au Qatar que se trouve le plus grand champ de gaz au monde, le North Field, qui se prolonge en Iran (South Pars). Mais aussi parce que nous y avons des actifs de premier plan, sur toute la chaîne de valeur oil & gas, et qui offrent pour la plupart une bonne rentabilité, même dans un contexte de prix bas. Et puis le Qatar est un pays politiquement stable avec un environnement favorable aux investissements de long terme. N’oublions pas non plus que Qatar Petroleum, la compagnie nationale, détient 15 % de Total E&P Congo et que le fonds souverain qatari est l’un des actionnaires du Groupe.  

Un bon portefeuille d’actifs, une présence sur l’ensemble de la chaîne… Nous reste-t-il des voies de développement dans le pays ?

G. C. / Bien sûr ! Nous sommes par exemple en train de doubler la capacité de la raffinerie de Ras Laffan (à environ 300 kb/j). Dans l’Amont, plusieurs licences pétrolières ou gazières vont expirer dans les prochaines années, à commencer par celle d’Al Shaheen, le plus grand champ pétrolier du pays. Le renouvellement de cette licence fait l’objet d’un appel d’offres ouvert aux IOC. Et puis, dans la pétrochimie, une extension de nos deux craqueurs d’éthane est à l’étude. On peut aussi évoquer le solaire que le Qatar souhaite développer.

Comment maintenir, à l’avenir, une relation d’aussi bonne qualité avec nos partenaires qataris ?

G. C. / Grâce à notre histoire dans le pays, nous sommes perçus comme une société qui ne renonce pas, même quand les temps sont durs ou les défis difficiles à relever. Nous avons su nouer une relation de confiance avec le Qatar, qui est probablement l’héritage le plus précieux que nos prédécesseurs nous ont légué. Notre devoir aujourd’hui c’est de perpétuer cette relation en étant à la hauteur des attentes du pays en matière d’excellence opérationnelle et d’implication dans son développement économique et social.

 

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