Air

La pollution de l’air constitue un risque sanitaire. Elle a également un impact potentiel sur l’environnement, puisque les particules fines (PM), le dioxyde de soufre (SO2) et autres oxydes d’azote (NOx) peuvent dégrader les écosystèmes, affaiblir les végétaux en ralentissant leur croissance et contribuer au déclin de certaines espèces animales.

Les activités de la Compagnie génèrent des fumées et des émissions qui peuvent dégrader la qualité de l’air. C’est pour cette raison que TotalEnergies veille à limiter ces rejets en établissant des règles communes à toutes ses filiales. Nous nous sommes par exemple dotés d’un objectif de réduction des émissions de dioxyde de soufre (SO2). Nous agissons aussi sur nos produits en développant des biocarburants et en contribuant à accélérer l’électrification des mobilités terrestres.

Nos indicateurs environnement (XLS)

Incolore, le SO2 est libéré dans l'atmosphère par des procédés industriels, par la combustion de certains pétroles et gaz naturels non désulfurés, ainsi que, de manière naturelle, par les volcans. Il peut être à l’origine de pluies acides dangereuses pour l’environnement. Afin de réduire son impact, TotalEnergies s’est dotée d’un objectif spécifique en matière de réduction de ses rejets de SO2. Cet objectif est régulièrement contrôlé.

Nous avons ainsi équipé nos sites concernés par des rejets de dioxyde de soufre de systèmes de réduction qui incluent des mesures organisationnelles (gestion de la teneur en soufre des combustibles, amélioration de la conduite des procédés de combustion, etc.) et des mesures techniques spécifiques en fonction des sites. Toutes les raffineries contrôlées par TotalEnergies sont pourvues de ce type de dispositifs.

Par ailleurs, nous réalisons des études d’impact pour toutes les nouvelles installations que nous développons. Si nécessaire, nous menons ensuite des actions pour limiter les effets des rejets de SO2.

75 %
Objectif de diminution de nos rejets de dioxyde de soufre (SO2) à l’horizon 2030 par rapport à 2015

Découvrez comment nous diminuons nos rejets de SO 2

La combustion d’énergies fossiles liée aux transports est une des causes de pollution atmosphérique. Pour contribuer à y remédier, nous œuvrons en faveur d’une mobilité moins carbonée et encourageons la diminution de l’utilisation des carburants fossiles, en développant des biocarburants et en accompagnant l’accélération de l’électrification des flottes de véhicules.

Les biocarburants sont essentiels au développement d’une mobilité moins carbonée. Parmi ceux-ci, le diesel d’origine renouvelable connaît actuellement une forte croissance en raison de ses avantages techniques : il peut en effet être incorporé sans limitation dans le diesel fossile et être certifié comme carburant aérien.

Le diesel renouvelable est élaboré à 100 % par hydrotraitement d’huiles végétales ou de matières premières issues de l’économie circulaire (graisses animales, huiles de cuisson usagées, etc.). Par ailleurs, son utilisation réduit les émissions de gaz à effet de serre de plus de 50 % par rapport à son équivalent fossile(1) et contribue à améliorer la qualité de l’air via la réduction des émissions de particules et d’oxyde d’azote.

Nous contribuons également à accompagner l’électrification de la mobilité terrestre en déployant des infrastructures de recharge et en produisant des batteries pour véhicules électriques.

Découvrez comment nous agissons sur les produits et la demande

(1) Réduction d’au moins 50 % des gaz à effet de serre par rapport à l’équivalent fossile, selon une méthode en analyse du cycle de vie décrite par la directive européenne RED II. La directive européenne n°2018/2001 sur les énergies renouvelables décrit précisément la méthode de calcul des émissions de gaz à effet de serre associées à la production et à l’utilisation d’un biocarburant et fixe la valeur de l’équivalent fossile.

Projet GGIP en Irak : récupérer le gaz torché et réduire l’impact sur la qualité de l’air local

Dans le cadre du projet GGIP (Gas Growth Integrated Project) que nous menons en Irak, nous avons confirmé avec le gouvernement irakien les termes d’un accord visant à récupérer le gaz torché sur trois champs pétroliers afin d’alimenter en gaz des centrales électriques et construire une usine de traitement d’eau de mer en vue de maintenir la pression des champs pétroliers. Ce projet contribuera en outre à l’autosuffisance de l’Irak sur le plan gazier.

Gaz

GGIP : un projet multi-énergies au service de l’indépendance énergétique de l’Irak

Chapitre 5.2.2 - « Pollution (E2) »

Document d'enregistrement universel 2024

Plus d’énergies, moins d’émissions

Sustainability & Climate 2025 Progress Report

Mars 2025